Trains en retard, souffrance psychique des usager.es

Trains en retard 🕦🚆 facteur de la souffrance psychique des usagers ? 😮‍💨 Oui !

Gilles Laurent, pour France 3 Picardie : « quand la SNCF est à des stats de 85 ou 90% de fiabilité, ça veut quand-même dire qu’il y a 2 ou 3 trains en retard par semaine… Pour les usagers ça commence à faire beaucoup ». (voir interview ci-dessous)

Les difficultés des transports quotidiens apparaissent comme un facteur déterminant dans la souffrance psychique selon l’étude menée par Victor Delage de l’Institut Terram ➡️👀 https://institut-terram.org/publications/mobilites-la-sante-mentale-a-lepreuve-des-transports/

  1. Des transports qui impactent la santé globale
    • Les difficultés des transports quotidiens apparaissent comme un facteur déterminant dans la souffrance psychique .
  2. Une perception influencée par l’âge, la distance parcourue et l’orientation politique
    • Aller chaque jour de chez soi à son lieu d’étude ou de travail n’est pas sans conséquence : 
  3. L’origine géographique joue un rôle sur les effets des mobilités sur la santé mentale
    • Les effets néfastes des trajets domicile-lieu d’étude ou de travail sur la santé mentale se révèlent plus prononcés en milieu urbain.
  4. Être une femme en mouvement : mobilités sous tension, santé mentale en alerte
    • Les transports agissent comme un amplificateur discret de vulnérabilités structurelles
  5. La mobilité des familles monoparentales comme fardeau invisible
    • Les parents isolés cumulent des vulnérabilités similaires à celles observées chez les femmes : fatigue mentale, charge logistique, stress ou troubles du sommeil au-dessus de la moyenne.
  6. Un sentiment d’assignation à résidence majoritaire
    • Une part significative de la population française exprime un sentiment d’assignation à résidence faute de solutions de transport adaptées
  7. Le niveau de stress varie selon le mode de déplacement
    • La marche, utilisée seule, est associée au plus faible niveau de stress (14 %), suivie de la voiture (17 %) et de la marche couplée à un autre mode (21 %).
  8. Des niveaux de satisfaction face aux transports collectifs hétérogènes
    • Pour que le trajet devienne un moment utile ou agréable, encore faut-il que les infrastructures, services et cadences soient adaptés.
  9. Le paradoxe du sédentaire : télétravail et recomposition de la mobilité
    • Libérés de la routine pendulaire, nombre de télétravailleurs développent un rapport reconfiguré, plus stratégique et souvent apaisé, au transport collectif.
  10. L’intermodalité perçue comme source de bonne santé mentale et physique

À retrouver sur la chaine Youtube de la FNAUT – fnaut.fr

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